Anxiolytiques : l’ANSM alerte sur le bon usage des médicaments
Face à la consommation élevée d’anxiolytiques en France, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) entend alerter sur les risques liés à leur usage prolongé ou inapproprié.
Le 10 avril 2025, l’ANSM a ainsi dévoilé une campagne dédiée pour favoriser le bon usage des médicaments indiqués dans le traitement de l’anxiété et de l’insomnie sévères.
Une opportunité de renforcer la vigilance face aux risques de iatrogénie
En avril 2025, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a lancé une campagne de sensibilisation pour encourager le bon usage des médicaments prescrits dans le traitement de l’anxiété et de l’insomnie sévères, notamment les benzodiazépines.
Avec des messages destinés au grand public comme « Lire, c’est autant qu’on veut » ou « L’activité physique, c’est sans modération », cette campagne vise à rappeler que ces traitements, bien que parfois nécessaires, doivent être utilisés avec précaution et sous surveillance médicale.
Une campagne qui suscite des échanges
Comme souvent lorsqu’un sujet de santé publique est mis en lumière, cette initiative a suscité des réactions diverses au sein des professionnels de santé. Certains y voient un message utile pour sensibiliser à un usage raisonné des anxiolytiques, d’autres rappellent la nécessité de ne pas stigmatiser les patients ni les prescripteurs.
Au-delà de ces échanges, cette campagne a le mérite de replacer le bon usage du médicament au cœur du débat.
Les infirmiers, acteurs clés dans la prévention de la iatrogénie
Sur le terrain, les infirmiers libéraux jouent un rôle essentiel dans la surveillance des effets indésirables, la détection de signes de mésusage, et l’accompagnement des patients dans leur traitement. Leur position de proximité leur permet de contribuer activement à une prise en charge sécurisée, en lien avec les autres professionnels de santé.
Se former pour mieux prévenir
La formation « Bon usage des médicaments et prévention de la iatrogénie médicamenteuse », proposée par l’AFCOPIL, répond pleinement à ces enjeux.
Elle permet aux infirmiers libéraux de :
- – Mieux comprendre les mécanismes de la iatrogénie,
- – Repérer les situations à risque,
- – Améliorer leur communication avec les patients et les prescripteurs,
- – Et sécuriser ainsi davantage leur pratique au quotidien.
Informations pratiques :
💻 Format : E-learning (formation 100 % en ligne)
⏱️ Durée : 3 heures
💶 Financement : financement personnel ou ANDPC
Une démarche complémentaire
Alors que la campagne de l’ANSM contribue à sensibiliser le grand public, la formation AFCOPIL apporte aux soignants des outils concrets et adaptés au terrain pour prévenir les effets indésirables liés aux traitements médicamenteux, en particulier chez les patients âgés ou polymédiqués.
✔️ Se former, c’est agir pour une meilleure qualité des soins.